Parler de la bourse en France, c’est se tirer une balle dans le pied : on risque de passer pour le suppôt d’un système injuste.
Au minimum, on se voit rétorquer que la bourse est un casino et qu’il ne faut pas miser sur un placement qui peut s’effondrer. L’immobilier et le livret A, au moins, c’est du solide. Ça ne perd pas la moitié de sa valeur en une semaine.
Ces deux arguments m’ont toujours paru fallacieux.
Sur l’injustice : notre système a sorti des centaines de millions de personnes de la misère insensée du Moyen-Age. Depuis quelques années, il cherche même à inclure la justice sociale et le développement durable dans ses méthodes, en orientant l’argent vers les entreprises vertueuses. Ce mouvement s’accélère sous la poussée des jeunes, qui savent qu’ils vivront sur cette planète jusqu’en 2100. L’insouciance est derrière nous.
Mieux : n’importe quel quidam peut entrer dans le capital d’Apple ou de Backmarket et voter aux assemblées générales. Le système s’est démocratisé. Il partage sa performance avec qui veut. Il suffit de vouloir… et d’avoir un smartphone ou un ordinateur.
Sur le casino : la bourse est effectivement plus volatile que l’immobilier ou le livret A. Mais sur les 50 dernières années, ce sont les actions qui ont rapporté le plus, malgré les krachs.
Il existe des méthodes simples pour profiter des baisses et pour investir passivement, sans éplucher le bilan de chaque entreprise. Sans prendre le risque de miser sur le mauvais cheval.
J’ai mis quelques années à le comprendre.
A la fin des années 90, attiré par les rendements des actions, j’ai commencé à épargner maladroitement. J’ai acheté et vendu trop tard, comme beaucoup d’investisseurs individuels.
J’ai essuyé l’éclatement de la bulle internet et je me suis enfui vers l’immobilier, comme beaucoup de membres des classes moyennes.
Pendant cette période d’abstinence, j’ai appris. Je restais persuadé du bienfait des actions, puisque les gens fortunés basaient leur patrimoine dessus. Alors je suis revenu en rationalisant mon comportement.
But premier : arrêter de tester la solidité de mon estomac.
Il fallait éliminer les composantes émotionnelles de mes investissements, pour arrêter d’acheter et de vendre au mauvais moment. Ne pas suivre les cours au jour le jour, puisque je n’étais ni trader, ni gérant de SICAV.
Second objectif : n’y consacrer que 5 minutes par mois.
Pour ce faire, il a fallu trouver un système simplissime, qui ne nécessite que des versements et un rééquilibrage de temps en temps. Mais en aucun cas, je ne devais mettre les mains dans le cambouis et décortiquer les rouages de telle ou telle entreprise.
Troisième objectif : réduire les frais et la fiscalité au maximum.
Cet objectif est explicite : les frais et les impôts plombent les rendements. Comble du bonheur, l’investissement passif est justement celui qui réduit le plus les frais. Et je ne paie aucun impôt sur le revenu sur mes actions. Juste des prélèvements sociaux. C’est à la portée de tout le monde.
Aujourd’hui, après l’immobilier pépère, je vous propose donc la Bourse pépère (ou mémère).
Vous le savez, je ne suis pas un professionnel de la finance. Je ne suis qu’un orthophoniste libéral qui essaie de réfléchir sur son avenir et celui de sa famille, dans un contexte de blocage de nos tarifs et d’augmentation des charges.
Je ne peux donc pas vous conseiller tel ou tel investissement en vous disant qu’il est adapté à votre cas particulier. Je n’en ai d’ailleurs pas le droit.
Mais je peux vous expliquer le fonctionnement de mon système simple. Un système non chronophage, sans stress, défiscalisé et peu soumis aux frais.
Ce que vous allez apprendre :
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Les fondamentaux : comment dégager une capacité d’épargne ; les actions ; les obligations ; les indices ; le dividende ; le coupon ; le droit de vote.
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Les fonds : SICAV, FCP, trackers (très important), produits dérivés.
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Comment acheter et vendre : la simplicité du compte-titres et du PEA, mais aussi l’assurance vie et le PER avec leurs différentes fiscalités ; je vous montre sur mon écran comment j’achète et comment je vends.
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Comment simplifier l’approche concrètement : dompter la volatilité ; limiter le risque ; comment répartir entre le risque et la sécurité ; la puissance des intérêts composés ; le lissage.
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Un supplément d’âme : comment investir en fonction de ses CONVICTIONS ; les 2 types de convictions ; le greenwashing ; ISR et ESG ; les autres labels ; comment inclure ce supplément d’âme dans le système simple.
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Bourse vs cryptos : qu’est-ce qu’une cryptomonnaie ; quels risques ; comment la sécuriser hors du système bancaire ; quel intérêt par rapport à la bourse.
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Bourse vs immobilier : un comparatif point par point des vertus de ces deux types d’épargne, dont l’une est clairement privilégiée par les Français ; les frais ; la volatilité ; l’effet de levier ; le temps à y consacrer ; la fiscalité ; l’aspect prévoyance ; comment vous pouvez conjuguer les deux.
BONUS :
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La MINDMAP COMPLÈTE à télécharger, qui résume toute la méthode et vous fournit tous les liens qui vous permettront d’aller plus loin si vous le souhaitez.
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Le tableau Excel pour comprendre la puissance des intérêts composés.
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Le questionnaire d'auto-évaluation : 20 items pour vérifier vos connaissances.
Est-ce le bon moment pour s'intéresser à ça ?
Quand on écoute les gens, c’est toujours le mauvais moment. Quand la bourse monte, il ne faut pas acheter parce que c’est trop tard pour acheter à bon prix. Et quand elle baisse, ce n’est pas le moment parce que c’est l’apocalypse, on vous avait bien dit que ce système était une planche vermoulue !
Et puis c’est toujours le bon moment pour apprendre, afin de prendre des décisions réfléchies.
J’en suis convaincu : n’importe qui peut aller vers la bourse.
Après tout, la CARPIMKO elle-même fait reposer une partie de votre avenir sur la bourse ! Vous êtes donc déjà actionnaire indirectement.
Notre caisse de retraite paie des gérants pour s’en occuper. Vous, vous n’avez pas choisi un métier paramédical pour devenir trader.
Mais avec un système simple, vous n’avez pas besoin de devenir trader ! Vous pouvez diversifier votre épargne en apprivoisant le risque.
Plus que tout : vous pouvez faire évoluer le capitalisme. On dit souvent que le consommateur a un pouvoir. L’actionnaire en a un autre. En épargnant en fonction de vos convictions, vous participerez aux évolutions actuelles d’un système qui a toujours cherché à travailler sur ses travers pour survivre et se développer.
Participer aux évolutions, c’est plus responsable que casser l’Arc de Triomphe ou râler sur Facebook.
Cliquez sur le bouton pour démarrer la formation.
A tout de suite,
Guillaume